La confiance en soi

 

 

La confiance en soi est essentielle au développement d’une personne qui se construit et ce, dès l’enfance.

Différents facteurs influencent le niveau de confiance qu’un individu a envers lui-même :

l’affirmation de ses besoins et de ses opinions, la reconnaissance par autrui, le sentiment de sécurité et l’acquisition de compétences.

 

Ce qu'il faut savoir

Ce qu'il faut savoir

 

 

 

Connaître vos forces et vos faiblesses, vos qualités et vos défauts vous permettra d’en tirer le meilleur parti et de mieux vous affirmer.

C’est la première étape vers un gain de confiance en soi. Ainsi, vous serez en mesure de mettre en avant vos atouts dans toutes les situations du quotidien : au bureau, avec les amis ou la famille.

En déterminant vos points faibles, vous pourrez travailler à les améliorer. Faire le bilan de votre personnalité, de vos réalisations, vous aidera à vous sentir unique et plein d’assurance.

De plus, bien vous connaître permettra à votre entourage d’également apprendre à vous connaître et à mieux vous apprécier.

 

Acceptez les compliments

Au travail, à la maison, avec les ami(e)s, vous accomplissez quotidiennement une foule de tâches qui peuvent solliciter les compliments de votre entourage.

Apprenez à recevoir ces commentaires positifs et à les apprécier.

Vous pouvez percevoir ceux-ci comme des encouragements sur lesquels vous pouvez vous baser pour reconnaître vos principales forces.

Vous pourrez ainsi en tirer profit pour rehausser votre estime personnelle.

 

Adoptez une posture et une attitude pleine d’assurance

La confiance en soi transparaît à travers notre posture et dans notre regard. Tenez votre dos droit, vos épaules relevées, votre tête haute et marchez d’un pas assuré.

Souriez davantage, les gens seront attirés vers vous. Les personnes ayant une grande confiance en elles adoptent ce genre de comportements non verbaux.

Inspirez-vous d’elles.

Pour être plus à l’aise, vous pouvez vous observer dans un miroir afin de voir la différence entre vos différentes postures et expressions faciales. 

 

Affirmez-vous !

La confiance en soi passe par la perception qu’une personne a d’elle-même, mais également par ce qu’elle croit que les autres pensent d’elle.

Il est primordial de s’affirmer auprès des autres quant à ses choix, ses valeurs et ses opinions.

Il ne fait pas accepter les critiques non constructives, les mesquineries et les propos blessants.

Si une personne vous blesse, que ce soit par ses paroles ou ses comportements, vous devez poliment lui faire savoir.

L’estime de soi passe sans contredit par l’affirmation de soi. 

 

Foncez !

Pour prendre davantage confiance en vous, sortez de votre zone de confort. Cette zone peut se définir comme étant tout lieu ou moment où vous vous sentez complètement à l’aise, où vous êtes en possession de tous vos moyens.

Tout ce qui se trouve en dehors de cette zone s’apparente à de la nouveauté et peut paraître effrayant.

Relever de nouveaux défis, aborder de nouvelles personnes, pratiquer une activité différente sont tous des exemples vous permettant de sortir de votre zone de confort.

Vous adapter à un milieu jusqu’ici inconnu pourra vous permettre de développer d’autres compétences et d’en apprendre encore davantage sur vous.

Plus gros seront les pas franchis, plus grande sera la fierté ressentie. 

 

Les troubles de l'estime de soi : qu'est-ce-que c'est ?

L'estime de soi est un concept psychologique qui renvoie au jugement global positif ou négatif qu'une personne a d'elle-même.

L'estime que l'on va avoir de soi dépendra de beaucoup de paramètres. L’environnent, l'éducation, la personnalité, les capacités physiques et intellectuelles, etc… sont autant de variables qui vont influencer le jugement que nous portons sur nous-même.

L'estime de soi se construit durant l'enfance et évoluera au cours de la vie avec les expériences de réussite et d'échec.

Une faible estime de soi pourra entraîner un mal-être et des difficultés dans les relations avec les autres personnes.

Elle sera également un facteur de risque pour le développement de troubles psychologiques.

Les personnes qui ont une faible estime d'elles-mêmes ne se trouvent jamais assez bien, jamais à la hauteur et en souffrent terriblement.

Au contraire, une estime de soi très haute pourra amener la personne à avoir des comportements et des attitudes souvent mal perçus par les autres qui verront souvent en elle une personne hautaine et un peu trop sûre d'elle.

Une estime de soi très haute peut conduire la personne à avoir des conduites à risque se pensant à l’abri de tout.

Enfin, une « bonne » estime de soi correspondrait à une estime de soi satisfaisante, ni trop faible ni trop élevée, ce qui favorise l’épanouissement relationnel et le bien être personnel.

Depuis quelques temps les chercheurs et les médias s’intéressent de près à l'estime de soi et de nombreuses actions de santé s'organisent pour développer une « bonne estime de soi ».

Cette démarche permettrait aux enfants et aux personnes de s'épanouir dans de nombreux domaines et leur éviterait de développer des troubles tels que la dépression et certains troubles anxieux.

 

Ce jugement est à la fois subjectif et objectif.

Il est influencé par les expériences, les capacités (physiques, intellectuelles) et le tempérament général optimiste ou pessimiste de la personne.

L'estime de soi est l'ensemble des jugements (être capable, important, digne, etc...) que la personne a d'elle-même dans différents domaines (travail, scolaire, apparence physique, etc…).

L'estime de soi dépendrait non seulement de la perception que les individus ont de leurs réussites et de leurs échecs mais également de leurs objectifs de réussite.

Lorsqu'une personne dépasse ou atteint les objectifs qu'elle s'est fixée, par exemple la réussite d'un examen après avoir beaucoup travaillé, son estime d'elle-même serait renforcée.

Au contraire, lorsque les ambitions fixées dépassent les capacités, comme par exemple courir un marathon en étant peu entraîné(e), l'échec sera souvent effectif et pourra conduire la personne à s'estimer négativement, si elle attachait beaucoup d'importance à la réussite.

C'est en connaissant bien ses capacités et en fixant des objectifs réalisables que nous mettons toutes les chances de réussite de notre côté. 

 

Il est souvent difficile de bien connaître ses capacités réelles.

La vision que nous avons d'elles est fortement influencée par le jugement d'autrui et par nos sentiments.

Des personnes auront toujours tendance à se surévaluer ou au contraire se sous-estimer.

 

 Le développement de l'estime de soi depuis l'enfance

Les pédagogues et les psychologues scolaires s’intéressent beaucoup à l'estime de soi des enfants.

Avec la maison, l'école est le deuxième lieu important où se met en place l'estime de soi des enfants.

L'estime de soi, qu'a l'enfant au départ, dépendra beaucoup de la qualité de la relation qu'il entretient avec ses parents et l'école (institutrice et camarades).

Le style éducatif 1 (libéral, permissif ou autoritaire) encouragera ou non l'acceptation de soi et la confiance en soi de l'enfant.

Enfin, le discours que les adultes porteront sur les capacités de l'enfant est également important.

Permettre à l'enfant de connaître ses forces et ses faiblesses et à les accepter est important pour qu'ils développent une bonne estime d'eux-mêmes.

Avec le temps, l'enfant se confronte à de nouvelles expériences et se détache de l'image de lui que les adultes (parents, enseignants) lui renvoient.

Il s'autonomise petit à petit, pense et émet des jugements sur lui-même même. La vision et le jugement des autres sera toujours un facteur d'influence mais dans une proportion moindre.

A l'âge adulte, les bases de l'estime de soi sont déjà en place et les expériences surtout professionnelles et familiales continueront de nourrir l'estime que l'on se porte.

 

Dans les études, on retrouve plusieurs troubles associés à une faible estime de soi. La dépression est l'une des principales maladies fortement liée à un trouble de l'estime de soi. Les personnes anxieuses présenteraient également une plus faible estime d'elle-même que les personnes ne souffrant pas d'anxiété.

De même, les personnes atteintes de troubles du comportement alimentaire tels que la boulimie et l'anorexie, auraient une estime d'elle faible et basée en grande partie sur l'apparence physique. Enfin, lorsqu'on interroge les personnes souffrant d'addictions

(alcool, drogue, etc...), on constate qu'elles ont une image très négative d'elles-mêmes.

 

Évaluer l'estime de soi

De nombreuses échelles et questionnaires sont utilisés par les professionnels de santé (psychiatre, psychologue, psychologue scolaire, etc...) afin de sonder l'estime de soi des personnes.

Ces outils varient quant à leur conception (modèle théorique utilisé), leur forme (questionnaire, inventaire, etc...) et le public visé (enfant, adolescents, adultes). 

 

L'échelle d'estime de soi de Rosenberg est une échelle souvent utilisée par les psychologues exerçant avec des adultes.

Le patient est invité à répondre graduellement (tout à fait en désaccord, plutôt en désaccord, plutôt en accord, tout à fait d'accord) à une dizaine d'affirmations du type

« Je sens peu de raisons d'être fier de moi.»,

« Parfois, je me sens vraiment inutile.»

En fonction des réponses fournies par la personne interrogée, le psychologue pourra déterminer si la personne peut présenter un trouble de l'estime de soi.

 

Comment évaluons-nous

ce que nous valons ?

Ce jugement est à la fois subjectif et objectif.

Il est influencé par les expériences, les capacités (physiques, intellectuelles) et le tempérament général optimiste ou pessimiste de la personne.

L'estime de soi est l'ensemble des jugements (être capable, important, digne, etc...) que la personne a d'elle-même dans différents domaines (travail, scolaire, apparence physique, etc…).

L'estime de soi dépendrait non seulement de la perception que les individus ont de leurs réussites et de leurs échecs mais également de leurs objectifs de réussite.

Lorsqu'une personne dépasse ou atteint les objectifs qu'elle s'est fixée, par exemple la réussite d'un examen après avoir beaucoup travaillé, son estime d'elle-même serait renforcée.

Au contraire, lorsque les ambitions fixées dépassent les capacités, comme par exemple courir un marathon en étant peu entraîné(e), l'échec sera souvent effectif et pourra conduire la personne à s'estimer négativement, si elle attachait beaucoup d'importance à la réussite.

C'est en connaissant bien ses capacités et en fixant des objectifs réalisables que nous mettons toutes les chances de réussite de notre côté. . 

Il est souvent difficile de bien connaître ses capacités réelles.

La vision que nous avons d'elles est fortement influencée par le jugement d'autrui et par nos sentiments.

Des personnes auront toujours tendance à se surévaluer ou au contraire se sous-estimer.

 

 Développer l'estime de soi des enfants

Quelques principes assez simples à mettre en place peuvent favoriser le développement d'une bonne estime de soi chez l'enfant.

Ces lignes de conduite ont pour but d'encourager l'enfant à avoir confiance en lui tout en lui permettant de développer ses talents.

Grâce à des règles éducatives (claires, réalistes, peu nombreuses) qui lui permettent d'évoluer dans un environnement sécurisant, l'enfant sera encouragé à émettre son avis tout en se référant au cadre éducatif défini par ses parents.

Il est important de lui apprendre très tôt que si les règles ne sont pas respectées, il y a aura des conséquences : 

Lui permettre d'émettre son avis et de faire des choix (par exemple : entres 2 activités extrascolaires) afin de lui permettre d'acquérir assurance, confiance et sens des responsabilités

- Il est important d'agir de façon à ce que l'enfant ait une vision positive mais tout de même réaliste de lui-même

(par exemple : souligner ses forces et évoquer ses difficultés en ménageant sa fierté et en lui donnant les moyens de s'améliorer). 

- L'aider à exprimer ses émotions et sentiments et ne pas hésiter à susciter sa motivation pour les tâches scolaires et de loisirs.

Il est important de l'amener à aller au bout de ses projets en respectant son rythme.

- Enfin, l'encourager à aller à la rencontre des autres enfants et l'aider à trouver sa place dans le groupe de ses pairs en gérant en partie lui-même les conflits.

 Comme le dis si bien un texte de Kim & Alison McMillen

et non faussement attribué à Charlie Chaplin .

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j'ai compris qu'en toutes circonstances,
j'étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j'ai pu me relaxer.
Aujourd'hui je sais que cela s'appelle...

l'Estime de soi.
 
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j'ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle
n'étaient rien d'autre qu'un signal
lorsque je vais à l'encontre de mes convictions.
Aujourd'hui je sais que cela s'appelle...

l'Authenticité.
 
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J'ai cessé de vouloir une vie différente
et j'ai commencé à voir que tout ce qui m'arrive
contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle...

la Maturité.
 
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j'ai commencé à percevoir l'abus
dans le fait de forcer une situation ou une personne,
dans le seul but d'obtenir ce que je veux,
sachant très bien que ni la personne ni moi-même
ne sommes prêts et que ce n'est pas le moment...
Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle...

le Respect.
 
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j'ai commencé à me libérer de tout ce qui n'était pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait cela de l'égoïsme.
Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle...

l'Amour propre.
 
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j'ai cessé d'avoir peur du temps libre
et j'ai arrêté de faire de grands plans,
j'ai abandonné les méga-projets du futur.
Aujourd'hui, je fais ce qui est correct, ce que j'aime
quand cela me plait et à mon rythme.
Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle...

la Simplicité.
 
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j'ai cessé de chercher à avoir toujours raison,
et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd'hui, j'ai découvert ...

l'Humilité.
 
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j'ai cessé de revivre le passé
et de me préoccuper de l'avenir.
Aujourd'hui, je vis au présent,
là où toute la vie se passe.
Aujourd'hui, je vis une seule journée à la fois.
Et cela s'appelle...

la Plénitude.
 
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j'ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon coeur,
elle devient une alliée très précieuse !
Tout ceci, c'est...

le Savoir vivre.
 
Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter.
 Du chaos naissent les étoiles.

 

 

 

  Les thérapies de l'estime de soi

Tout problème lié à l'estime de soi devrait être signalé à un professionnel de santé. Les psychiatres, les psychologues et certains travailleurs sociaux sont formés pour accompagner les troubles de l'estime de soi.

Les thérapies cognitivo-comportementales sont largement utilisées pour accompagner les personnes qui souffrent d'un trouble de l'estime de soi.

A l'aide d'exercices pratiques et de jeux de rôle, le thérapeute va amener la personne à mieux se connaître, à accepter ses forces et ses faiblesses et à s'affirmer en supportant mieux les situations d'échec.

Un travail sur les pensées et les émotions négatives que le sujet porte à son égard va être à la base de cette thérapie.

La psychanalyse peut également apporter une aide précieuse pour favoriser l'estime de soi.

Guider par un thérapeute dans la cure analytique, la personne aura accès à une meilleure connaissance d'elle-même.

Elle pourra affronter différemment ses blocages et remettre plus facilement en question son mode de fonctionnement.

 

les approches complémentaires

Une étude s'est penchée sur le lien qu'il peut y avoir entre la pratique d'un sport (aérobie, musculation) et l'estime de soi chez des enfants âgés de 3 à 19 ans. Les résultats montrent qu'une pratique sportive régulière pendant quelques mois favoriserait le développement de l'estime de soi chez ces enfants.

Art-thérapie.

L'art-thérapie est une thérapie qui utilise l'art comme média pour amener la personne à prendre connaissance et interagir avec sa vie psychique. Une étude menée auprès de femmes atteintes d'un cancer du sein a montré que l'utilisation de l'art-thérapie pouvait améliorer leur capacité d'adaptation et améliorer l'estime qu'elles avaient d'elles-mêmes.

 Feldenkreis.

La méthode Feldenkreis est une approche corporelle qui vise à augmenter l'aisance, l'efficacité et le plaisir du corps et du mouvement par le développement de la conscience corporelle. Elle s'apparente à une gymnastique douce. Une étude réalisée auprès de personnes atteintes d'une maladie chronique a montré que son utilisation améliorait, entre autres, l'estime de soi des personnes s'étant prêtées à l'utilisation encadrée de cette méthode. 

yoga.

L'efficacité du Yoga pour surmonter l'anxiété et la dépression a été étudiée. Les résultats d'une étude menée auprès d'un groupe de patients montrent qu'en plus de réduire les symptômes de l'anxiété et de la dépression, le yoga aurait amélioré l'estime de soi des participants.

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06/09/2013
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