1 enfant sur 3 manque de vitamine D
En France, environ un enfant âgé de 6 à 10 ans sur 3 a moins de 50 nmol/L de vitamine D dans le sang. La moitié de ceux qui ne reçoivent pas de vitamine D sont en déficit.
Actuellement, en France, il n’existe pas de recommandation officielle visant à complémenter en vitamine D les enfants d'âge scolaire.
Or une étude française parue dans la revue "Archives de pédiatrie" suggère que celle-ci pourrait être bénéfique en hiver.
La vitamine D est essentiellement fabriquée par la peau lorsqu’elle est exposée au soleil.
C’est pourquoi les personnes vivant près de l’Equateur sont moins susceptibles de souffrir de déficit que celles qui en sont éloignées.
De même, il y a moins de risque de déficit en été qu'en hiver.
Ici, des chercheurs provenant de différents centres de recherche français a voulu connaître le statut en vitamine D des enfants âgés de 6 à 10 ans. L’étude a été menée pendant deux hivers avec des niveaux d’ensoleillement très différents :
du 5 mars au 17 avril 2012 et du 8 janvier au 16 avril 2013. 20 centres hospitaliers ont participé, 10 au nord de la France et 10 au sud.
Les chercheurs ont mesuré les taux de vitamine D dans le sang de 326 enfants et les ont classés en plusieurs catégories :
déficit sévère pour une concentration en vitamine D inférieure à 25 nmol/L (10 ng/mL),
déficit pour 25 à 50 nmol/L (10 à 20 ng/mol/L), niveau suffisant pour 50 à 100 nmol/L (20 à 40 ng/mL) et niveau élevé pour plus de 100 nmol/L (40 ng/mL).
Résultats : Plus de 95 % des enfants consommaient du lait et des produits laitiers (aliments qui peuvent apporter un peu de vitamine D) et 38 % avaient eu une complémentation en vitamine D depuis le début de l’année scolaire.
Dans l'ensemble, 3,1 % des enfants avaient un déficit sévère en vitamine D, 34,4 % un déficit, 53,1 % des niveaux suffisants et 9,5 % plus de 100 nmol/L de vitamine D sans qu’il y ait d’impact sur le calcium urinaire ou sérique.
Les enfants vivant au nord de la France avaient généralement des niveaux de vitamine D plus bas que ceux du sud.
Le pourcentage d’enfants avec un déficit sévère ou un déficit était double pendant un hiver avec peu d’ensoleillement par rapport à un hiver plus ensoleillé, avec une différence nord-sud moins marquée.
Chez les 188 enfants qui n’étaient pas complémentés, 5,3 % avaient un déficit sévère en vitamine D, 45,2 % un déficit et 48,4 % un niveau suffisant.
Un enfant non-complémenté avait 9 fois plus de risques de déficit en vitamine D à la fin de l’hiver qu’un enfant complémenté.
En revanche, parmi les 119 enfants qui ont eu des compléments, aucun n’avait de déficit sévère, 13,4 % avaient un déficit et 22,7 % avaient plus de 100 nmol/L de vitamine D.
La complémentation en vitamine D a considérablement réduit la différence nord-sud et hiver 1/hiver 2.
Par conséquent, au moins 1 enfant sur 3 entre 6 et 10 ans avait un déficit en vitamine D.
La moitié des enfants non-complémentés souffre d’un déficit en vitamine D à la fin de l’hiver, ce qui suggère qu’une complémentation pourrait être bénéfique pour ces enfants.
Ou trouve-t-on la vitamine D ?
Voici donc où trouver la vitamine D en grande quantité. Premièrement, le saumon, la sardine et le thon sont 3 des principaux aliments les plus riches en Vitamine D.
Dans la consommation régulière, vous trouverez de la vitamine D en bonne quantité dans les oeufs, la crème fraîche, le poulet et bien sûr le beurre.
Certains fromages contiennent également de la vitamine D en grande quantité. Parmi eux, il y a le Petit Suisse, le fromage de chèvre et le camembert.
Dans les champignons avec d'autres oligos éléments intéressants.
Ils contiennent tous des polysaccharides et de la lentinane qui stimulent la multiplication et l'activité des cellules immunitaires.
En laboratoire, les pleurotes sont parmi les champignons les plus efficaces contre le cancer du sein.